LES CPE VOTENT À L’UNANIMITÉ LEURS DEMANDES NATIONALES
C’est dans la bonne humeur que les 7, 8, 14 et 15 mars derniers, les travailleuses des CPE des Laurentides ont voté unanimement les demandes de négociation nationale. Que ce soit pour renforcer la démocratie participative dans leur établissement respectif (droit de regard sur les congés, décisions autour des budgets), que ce soit pour exiger qu’il y ait toujours 2 personnes en CPE, que ce soit encore pour que les gens sur le plancher qui n’ont pas de qualifications comme éducatrice ne soient pas utilisées comme remplaçante instantanée. Elle réclament aussi, avec raison, que les intempéries ne s’arrêtent pas aux portes des CPE. Une tempête, c’est une tempête pour tout le monde. Si la température exige de fermer les services de garde en milieu scolaire, pourquoi pas les CPE? S’ajoutent aussi des clauses d’enrichissement et une bonification des congés. Il était enivrant de constater combien les demandes sont en accord avec le plancher. Des vagues d’approbation, des rires francs, des applaudissement. Nous sommes avec vous!
Le 22 mars dernier, au restaurant Milot de Boisbriand, les membres du SEMB-SAQ (Sud) ont pris connaissance des offres patronales. Là aussi, il y avait de l’ambiance. On a cette impression que le gouvernement devient de plus en plus méprisant et arrogant dans l’offre aux travailleuses et travailleurs.
Même diagnostic au SEMB-SAQ (Nord).
Ne nous divisons pas. Le gouvernement est champion dans la division. Oui, il y a la négociation du secteur public. Profitons de ce contexte. Soyons forts ensemble devant ce gouvernement antisyndical!
Dans la catégorie : juste un vote de grève est suffisant pour faire débloquer les négociations!
Le mois de mars fut teinté de deux exemples forts de la puissance d’un vote de grève. On se souvient des chargé-es de cours de l’UQO qui avaient voté à 93% la grève générale illimitée le 28 février dernier. Eh bien, une semaine plus tard, c’est une entente de principe qui fut présentée aux membres et acceptée à 79%. Visiblement, l’employeur de voulait pas de cette grève 🙂
Chargée de cours de l’UQO, campus de St-Jérôme, qui, en assemblée de soir, analyse l’offre présentée.
Autre secteur, même histoire. Demix Agrégats se réunissait le 14 mars dernier pour voter la grève générale illimitée, vote qui a reçu 100% d’appui. À l’intérieur de 48h, les travailleurs entérinaient leur entente de principe à 91.6%. Ici aussi, visiblement, l’employeur ne voulait pas de cette grève!
“Un beau rattrapage salarial entre 24 à 40% selon l’appellation d’emploi en plus d’améliorations sur d’autres points monétaires.” Bravo camarades!!
Dans le volet : “Ils ont réglé”
Santé et sécurité volet réseau d’entraide
Les 13 et 14 mars derniers, c’est 5 nouveaux membres qui ont été formés par madame Lise Noël, travailleuse sociale ayant plus de 30 ans d’expérience, afin d’instaurer des réseaux d’entraide dans leur milieu de travail. Que ce soit au collège Lionel-Groulx ou dans le milieu de la santé dans les Laurentides, nous suivrons les développements de ces réseaux. Rappelons que les entraidant-es misent sur la prévention de drames évitables par la détection de signaux perceptibles, par l’interpellation, par l’écoute et par le souci de référer aux ressources adéquates. Qu’il s’agisse de violence conjugale, de toxicomanie, d’alcoolisme, de dépression, de divorce ou de tout autre événement chamboulant la vie des travailleuses et travailleurs, nous avons le devoir d’ouvrir nos yeux et nos oreilles pour nos pairs. La santé et la sécurité, c’est l’affaire de tous!
Conseil confédéral des 15 et 16 mars
Résumer les propos et les analyses des 15 et 16 mars dernier, au conseil confédéral au palais des congrès de Montréal, n’est pas une mince tâche. Le coup d’envoi fut l’analyse de la conjoncture économique actuelle. Surchauffe? Non. Selon Julien Laflamme, conseiller politique à la CSN. Mais oui sur le marché du travail. Les tensions sont prévisibles. Certains profitent et de la conjoncture, de l’inflation et de la concurrence syndicale. Les employeurs des marchés de l’alimentation sont pointés du doigt. D’ailleurs, on parlera plus tard de souveraineté alimentaire avec Gérald Larose, président de la CSN de1982 à1999. Alfonso Ibarra Ramirez, président du conseil central de l’Outaouais a bien mis la table d’entrée de jeu.
Puis, topo sur la solidarité autochtone. De l’intention aux actes. On est rendu là. Arrêtons d’être méfiants. Retrouvons-nous sous un autre vocable et célébrons-nous.
Puis, Moment extraordinaire que de retrouver nos camarades exemplaires de la coop de Lanaudière. Victoire morale. Vous êtes notre histoire. Patricia Rivest, présidente du conseil central de Lanaudière a su trouver les mots justes pour offrir tout le respect et l’admiration que nous avons devant ces travailleurs. Manon Tremblay, présidente du conseil central du Saguenay Lac-St-Jean a aussi trouvé les mots justes pour soutenir les travailleuses du CHP de villa d’Alma. Certaines travailleuses gagnent 14.25$ de l’heure pour s’occuper de nos aîné-es. Pouvez-vous imaginer payer un logement et se nourrir avec ce salaire?
L’alliance des bleus et des blancs au cimetière Notre-Dame-des-Neiges est inspirante.
Terminons avec l’essentiel. Manger. Avoir un toit, ne pas faire de la santé une marchandise, ni de la vieillesse ( réforme de la rrq). Mettre l’humain au centre ( Intervention de Chantal Maillé, présidente du conseil central des Laurentides). Et nous irons tous et toutes beaucoup mieux.
Travailler, se faire servir et vivre en français, c’est un droit fondamental au Québec!
Lors de la dernière assemblée générale, nous avons survolé cette campagne CSN nécessaire pour la sauvegarde du réseau public en santé. Faites-vous plaisir, consultez la page dédiée à cette campagne :
Campagne Marche-Don, Cours-Don
C’est 3845$ que les Laurentides ont octroyé au camps Vol d’été de Leucan avec la première édition de l’activité Marche-Don Cours-Don. Beau succès! Merci à tous les participant-es et donateurs.
Le 8 mars dernier, à la gare de Saint-Jérôme, les participant-es à la journée internationale des droits des femmes étaient invité-es à peindre leurs mains pour passer à l’acte vers l’égalité du “Je au Nous”.
Première édition de l’école féministe syndicale
Lors de ces deux journées, nous avons eu l’espace pour échanger sur des sujets tels que l’histoire des luttes féministes menées par la CSN. On en a fait du chemin…
Autres sujets abordés : le droit à l’avortement et la posture de la CSN pour abolir la prostitution. De plus nous avons eu l’occasion d’entendre des femmes nous raconter comment elles ont réussi à faire leur place dans la sphère publique. La situation des femmes sur le marché du travail a aussi été analysée.
J’ai été particulièrement touchée par le témoignage d’une femme admirable, une survivante victime de violence conjugale et son courage ont touché chacune des femmes présentes.
https://sosviolenceconjugale.ca/fr
Merci à la CSN pour cette première édition de l’école féministe, je me sens plus forte, je ne suis pas seule.
Solidarité et sororité