Du soleil dans nos vies! Solidarité avec les travailleuses et travailleurs des CPE!

L’année 2025 à peine commencée et déjà les nouvelles dans l’actualité sont sombres. Notre voisin américain nous menace avec des tarifs à la hauteur de 25% sur nos produits entrant aux États-Unis. Nous regardons, impuissants, les reculs en environnement (sortie de l’Accord de Paris), les reculs au niveau de la santé publique (retrait de l’OMS), la volonté d’investir dans le pétrole (Drill baby drill), les reculs dans la reconnaissance des droits LGBTQ+, des migrants qui seront expulsés et le bras droit de monsieur Trump, Elon Musk, voulant sabrer dans la fonction publique américaine. Et que dire de la volonté de Trump d’annexer le Canada en un 51ième État. Nous voulons suivre sereinement l’actualité mais nous peinons à y trouver un sens tellement gigantesque est le cirque.

Ici, au Québec, la fermeture des 7 installations d’Amazon s’est faite dans le pur mépris des travailleurs. Le monde syndical est sous le choc. Mais nous ne lâcherons jamais devant les injustices.

C’est dans ce contexte que nos héroïnes des CPE sont sorties pour une première journée de grève. Nous saluons leur courage et les remercions pour ce soleil qui nous rempli le cœur. Votre lutte sera récompensée! Elle est juste et s’inscrit dans la reconnaissance de votre travail et la dignité! Solidarité!

 

Communiqué de presse

Grève des mille travailleuses en CPE de la CSN dans les Laurentides

Saint-Jérôme, 23 janvier 2025 — Près de 13 000 travailleuses des CPE affiliées à la CSN ont exercé une première journée de grève pour contrer la pénurie et valoriser les emplois. Plus de 500 travailleuses en CPE de la région des Laurentides se sont rassemblées pour demander au gouvernement d’accélérer la négociation et d’implanter des mesures pour continuer de donner les meilleurs services aux tout-petits et leur famille.

La CSN, qui représente 80 % des CPE syndiqués, souhaite que cette journée de grève nationale convainque le gouvernement d’agir pour freiner la pénurie de personnel importante qui touche le réseau. Rappelons que les travailleuses des CPE affiliées à la CSN disposent d’un mandat de cinq jours de grève adopté à 94 %. D’autres journées de grève pourraient s’ajouter si le gouvernement n’entend pas le message. Les travailleuses demandent notamment :

  • une charge de travail moins lourde;
  • une meilleure rémunération pour assurer l’attraction et la rétention;
  • des primes de disparité régionale pour les employé-es de certaines régions éloignées;
  • des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.

« Chaque jour, les travailleuses des CPE de la région font tout ce qu’elles peuvent pour donner les meilleurs services possibles aux enfants. Dans les conditions actuelles, ce n’est pas facile et c’est urgent d’améliorer la situation. La grève d’aujourd’hui est un cri du cœur qui doit être entendu », lance Chantal Harrison, présidente du syndicat local.

« Cinq cents travailleuses des Laurentides ont répondu présentes pour se faire entendre aujourd’hui auprès des député-es de la région et du gouvernement. La CSN sera à leurs côtés jusqu’à ce qu’elles obtiennent une bonne convention collective. Les familles de la région peuvent compter sur le professionnalisme des travailleuses de CPE. Il est temps que le gouvernement passe à l’action pour veiller au meilleur développement des tout-petits », de conclure Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides – CSN.

Une grève partout au Québec

La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève du 23 janvier touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE, dont 25 dans la région des Laurentides.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) constitue l’organisation syndicale la plus importante dans le secteur des centres de la petite enfance (CPE) au Québec. Elle regroupe 80 % des CPE syndiqués, soit près de 13 000 travailleuses et travailleurs. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Par Josée Chapdelaine, SAMVR

 

3 paliers de négociation pour les CPE

Par Chantal Harrison, présidente du syndicat des CPE dans les Laurentides

Les trois paliers de négociation pour les CPE dont les employeurs sont en association sont, nationale, régionale et locale.

À la table nationale les clauses négociées sont principalement des clauses qui ont des incidences monétaires.

Les clauses régionales sont négociées entre le comité de négociation régionale dont le porte-parole est Frédéric-Charles Labelle et l’Association patronale  dont le porte-parole est Me Pichette.

Le comité de l’Association négociera également au nom des employeurs locaux  les clauses locales, toutefois les articles peuvent être différents d’un CPE a l’autre contrairement aux articles régionaux.

Pour les CPE qui ne font pas partie d’une association, seulement deux paliers de négociation sont en vigueur:  national et local.

 

Un petit coucou aux élu-es de la CAQ qui étaient en rencontre au Manoir Saint-Sauveur.

Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides ainsi que Dominic Presseault, président du STTLSSS ont pu adresser quelques mots à la ministre responsable des aînés, déléguée à la santé et responsable de la région des Laurentides, madame Sonia Bélanger.

Rejet des dernières offres de Sonaca à 98,5 %

“Les syndiqué-es de Sonaca, un important fabricant d’ailes d’avion, ont voté à 98,5 % contre les dernières offres patronales. Il s’agissait du 2e refus d’offres patronales dans cette ronde de négociation amorcée depuis le printemps 2024. Le premier de ces refus avait été voté à 99,2 %.

« Nous demandons à Sonaca de revenir à la table de négociation puisqu’il est clair que l’offre actuelle ne satisfait pas les membres et que plusieurs risquent de quitter l’entreprise si nos conditions ne sont pas plus compétitives », affirme Benoit Pépin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sonaca Montréal–CSN.

En plus des offres salariales insuffisantes, le président souligne que la dernière offre patronale était inéquitable envers les employé-es ayant moins d’années de service et le refus de l’employeur de verser rétroactivement les augmentations salariales à partir du mois de juin dernier.

Rappelons que les membres du syndicat ont voté à 98 % pour la grève à exercer au moment jugé opportun. « Sans une réelle reprise des négociations, nous n’aurons d’autre choix que de déclencher la grève », ajoute le président. Ce dernier refuse qu’une offre soit imposée de nouveau. Il faudra une offre négociée qui soit à la hauteur de ce que les membres méritent.

« Il faut que les offres de Sonaca soient à la hauteur des conditions de travail dans les entreprises multinationales du secteur de l’aéronautique au Québec », ajoute Kevin Gagnon, président de la FIM–CSN. Sonaca est un fournisseur pour plusieurs entreprises bien connues, telles que Bombardier ou Boeing.

Région de l’aéronautique

« Nous sommes solidaires avec les travailleuses et les travailleurs de Sonaca et nous allons appuyer tous leurs moyens de pression, y compris la grève », conclut Chantal Maillé, présidente du Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides–CSN.”

Source : FIM-CSN

Tarifs…vous avez dit tarifs?

On pensait ce mot tombé aux oubliettes de l’histoire. Le plus étonnant est que c’est la droite qui le remet au cœur de l’actualité économique. Cette volonté de torpiller le projet d’intégration des marchés mis en œuvre depuis plusieurs décennies en Amérique du Nord est d’autant plus surprenante. Qu’est-ce donc qu’un « tarif »? Il s’agit, pour faire simple, d’une taxe qui s’applique à un produit importé ou exporté par un pays. Les tarifs douaniers imposés par Donald Trump sont des exemples. Ceux-ci visent à faire augmenter le prix de vente des produits fabriqués au Canada ou au Mexique sur le marché américain. Ils visent à favoriser les produits fabriqués aux États-Unis qui eux ne doivent pas s’acquitter des tarifs douaniers. Un tarif douanier pourrait aussi être appliqué aux exportations. Il s’agit toutefois d’une utilisation moins courante des tarifs. Dans ce cas, c’est un pays qui décide d’imposer une taxe aux produits qu’il vend dans un autre pays. Le Canada pourrait, par exemple, décider d’imposer une taxe à ses exportations de pétrole aux États-Unis. Un tarif douanier est traditionnellement associé au protectionnisme, soit à une volonté de protéger les intérêts nationaux face aux autres pays. On pensait jusqu’ici que l’intégration nord-américaine servait les intérêts des trois pays. Il est difficile de saisir les motivations profondes à la guerre commerciale qui se dessine actuellement. Donald Trump nous montre toutefois qu’un tarif est aussi une arme qui permet de semer la peur et le chaos.

Denis Paquin

Président du SEECLG et économiste, CSN

Un beau dîner animé avec le personnel chargé de cours de l’UQO

Juste avant de “casser la glace” comme on dit dans le jargon des profs (donner son premier cours de la session), nous avons eu un très beau dîner avec le personnel chargé de cours de l’UQO. Que l’on parle de soins infirmiers, d’intelligence artificielle, ou d’institutions qui se battent pour attirer les étudiants, les sujets de discussion ont été variés et bien stimulants. Bonne session à vous!

Félicitation au Syndicat des travailleurs (euses) de la station Mont-Tremblant pour votre initiative : Foire aux ressources!

Vous avez des idées de texte? Des sujets à proposer? Communiquez avec judith.trudeau@csn.qc.ca

On se souhaite un mois de février lumineux.

Au plaisir de vous retrouver lors de l’Assemblée générale du 14 février prochain au Manoir Saint-Sauveur!

L’exécutif du Conseil central des Laurentides