Vote sur l’entente de principe dans le secteur public
J’ai vu
J’ai vu la détermination dans leurs yeux.
J’ai vu le courage dans leurs cœurs.
J’ai vu la solidarité dans leurs gestes.
J’ai vu l’intransigeance dans leurs convictions.
J’ai vu des conditions de travail indécentes.
J’ai vu des pleurs, j’ai entendu des rires.
J’ai vu une population soutenir leurs revendications.
J’ai vu une classe politique en panique.
J’ai vu la déconnexion d’un gouvernement face à son peuple.
J’ai vu des gens tomber, des gens se relever.
J’ai vu la fierté dans leurs âmes.
J’ai vu des femmes et des hommes solidaires peu importe leurs allégeances.
Le bien commun et la solidarité coulent dans nos veines.
Notre force est notre nombre, nous ne pouvons que vaincre.
En hommage aux femmes et aux hommes du front commun de toutes allégeances qui continuent
le combat.
Nous d’une seule voix.
Merci Jean-François Dion pour tes mots. Ils réflètent avec cœur le regard d’un homme issu du secteur manufacturier qui diagnostique une lutte du secteur public. Merci d’être talentueux. Merci de nous prêter tes mots.
Ces mots servent aussi de soutien solidaire aux exécutifs et aux membres qui préparent les Assemblées générales de votes sur l’entente de principe. Le Conseil central des Laurentides souhaitait partir l’année 2024 avec cœur et solidarité pour toutes les luttes à venir.
Solidaires avec les travailleuses et travailleurs pour sauver l’Urgence 24h à Rivière-Rouge
C’est sous fond de tempête le 13 janvier dernier que se sont réunis 2000 personnes pour demander la révision de la décision de fermer l’Urgence de nuit à Rivière-Rouge. Le conseil central était présent pour appuyer la démarche du comité citoyen de Rivière-Rouge. Organisation impeccable et beaucoup d’élu-es de la région y étaient. Dossier que nous suivrons avec très grand intérêt.
Négociation difficile pour les travailleuses et travailleurs de la ville de Mont-Laurier
Par André Beaudry, conseiller SAMVR
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Négociation à Mont-Laurier Le conseil municipal interpelé par le syndicat
Mont-Laurier, le 23 janvier 2024 –
Le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la ville de Mont-Laurier a assisté à la séance bimensuelle du conseil municipal qui a eu lieu hier 22 janvier pour dénoncer la lenteur des négociations et exprimer son insatisfaction à l’égard des offres patronales.
Le président du syndicat, Francis Ouellette, souligne que la ville de Mont-Laurier a autrefois été un employeur de choix, mais ce n’est plus le cas, comme en témoigne le nombre de postes vacants. Le Conseil s’est lui-même octroyé des augmentations substantielles depuis 2019, soit 22 % pour les conseillers et 17 % pour le maire. Le maire de Mont-Laurier, qui est également le préfet de la MRC, a vu son salaire augmenter de 43 % récemment.
En revanche, les syndiqués dont la convention collective prévoyait une augmentation de seulement 2% par année durant cette période, ont donc vu son pouvoir d’achat diminuer. De plus, depuis le début de la négociation, très peu de rencontres se sont tenues, faute de disponibilités des représentants de la ville.
La négociation plutôt que la grève
Une précédente assemblée générale des travailleurs qui s’est tenue au mois de novembre dernier avait adopté un mandat de grève de 5 jours. Pour le syndicat, la grève n’est pas envisagée de gaité de cœur, au contraire, la négociation étant à privilégier. Malheureusement, il constate que la ville n’y met pas les efforts nécessaires.
Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides – CSN, ajoute qu’il est étonnant de voir que les élus s’accordent des augmentations sans difficulté, tout en refusant d’en accorder à leurs salariés-es.
« Nous souhaitons que les élus de la Ville s’engagent à offrir des conditions de travail attrayantes et des augmentations salariales qui maintiennent le pouvoir d’achat de leurs employés » de conclure Francis Ouellette.
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Négo SEMB-SAQ, Par Julie Blanchette, déléguée régionale SEMB-SAQ-CSN et membre du comité de négociation
Cela fait plus d’un an que le comité de négociation SEMB-SAQ-CSN s’assoit devant l’employeur pour négocier la convention collective que les membres méritent. Après tout ce temps, rien de significatif n’a été réglé malgré un nombre considérable de rencontres et l’arrivée d’un conciliateur dans le dossier à l’automne. Nous espérions un changement d’attitude de la part de la direction de la SAQ, mais ce n’était qu’une utopie. En pleine négociation, la SAQ a décidé odieusement d’abolir 64 postes réguliers en prétendant que cela n’occasionnait pas de perte d’emploi. Durant ce temps, les employés de la SAQ attendent en moyenne 12 ans pour obtenir un poste régulier, même plus de 13 ans dans les Laurentides. Deux des plus grandes demandes de notre cahier de négociation est d’ailleurs d’augmenter le nombre de poste de réguliers et de diminuer la précarité d’emploi des employés temps partiel. Durant ce temps, la SAQ vient faire le contraire et met la hache dans nos postes réguliers, ferme définitivement une succursale à Laval et réduit les heures d’ouverture de nombreuses succursales à travers le Québec. Les travailleuses et les travailleurs de la SAQ, ne baisseront pas les bras et ne cesseront jamais de revendiquer le respect à travers de bonnes conditions de travail, de la conservation de leurs acquis et de la valorisation de leurs emplois. C’est pourquoi, ils se prononceront dès le 26 février sur une proposition de mandat de grève de 15 jours décomposables.
EnSEMBle, avec vous on lève notre verre à la combativité et à la solidarité!
8 mars 2024
Les épinglettes sont arrivées. Venez les récupérer au Conseil central!
Voici, en vrac, ce qui se cogite du côté de la condition féminine, à la confédération et du côté du réseau des femmes des Laurentides.
Rapport de condition féminine
- Le FFRAP (Front Féministe de Résistance et d’Action Politique) est bel et bien lancé. Ce regroupement féministe initié par Judith Huot (FSSS) arborant le carré mauve, a pour but de contester, en premier lieu la réforme Dubé (PL-15 adopté sous bâillon) mais aussi toutes les lois qui, par leur teneur (gestion par le haut) favorise le contrôle des hommes de pouvoir sur les travailleuses. La loi 23 en éducation est aussi contestée par ce groupe. Il est important de souligner que ce groupe est transpartisan (FIIQ, FAE, APTS).
- Deux documents sont en préparation pour expliquer ce que l’on fait en condition féminine à la confédération. Un, de fond, expliquant les orientations, les préoccupations et les travaux du comité, l’autre (de type dépliant) pédagogique, destiné aux militantes (un peu à la manière du guide créé par la FEESP)
- Une première manifestation anti-choix s’organise à Québec par l’organisme campagne Québec-Vie[1] le 1 ier juin prochain devant l’Assemblée nationale. Nous avons statué que nous épaulerons voire participerons massivement à la contre-manifestation qui s’organisera. (Des budgets devront être débloqués pour que l’on parte des différents conseils centraux). On y note aussi qu’il faut réserver notre espace pour éviter ce que Nicole Dupuis, conseil central de l’Outaouais, a vécu à Ottawa, c’est-à-dire, manifester dans un espace clôturé. Nous avons aussi parlé d’une lettre ouverte signée massivement pour « écraser » ce début de mouvement anti-choix.
- Nous participons à une étude qui a pour thème : la prise de parole des femmes dans les instances syndicales. Emmanuelle Proulx, responsable à la condition féminine nous fait un état des lieux. Si, sur le plancher des conseils confédéraux, la proportion homme-femme n’est pas si éloignée dans la prise de parole, il faut savoir que du côté femme, c’est souvent les mêmes femmes qui prennent la parole alors que du côté masculin, il y a une diversité de personnes. On y retrouve souvent, dans les lieux de pouvoir, une réaffirmation des rôles sociaux de genre. Ainsi, du côté femme, on prendra peu la parole car on est peu confiant de connaître l’ensemble du sujet, on ne veut pas répéter ce qui a déjà été dit, la gêne de se tromper, de ne pas être assez bonne, bref, l’intégration de la culture et de l’éducation au féminin. À suivre.
- 17 octobre 2025 : Marche mondiale des femmes: Après 25 ans depuis le dernier rendez-vous national, il se dégage une tendance que ce serait bien de créer un événement national. Le Saguenay de Manon Tremblay a levé la main. (Le RFL, rencontré le lendemain a aussi levé la main, Québec-Chaudière apalachee aussi.) À suivre.
- Le thème de la marche semble se dessiner autour d’alternatives économiques féministes. Mettre la vie au centre et l’économie en soutien à la vie. (pas l’économie au détriment de la vie comme le capitalisme actuel). Il pourrait aussi y avoir des thèmes modulables selon les régions : pauvreté, violence, logement.
- Nous avons aussi parlé de l’école syndicale féministe. La prochaine édition se fera les 26-27-28 janvier 2026, année du Congrès.
- Voir le mémoire fait par la CSN sur le PL-42. Violences à caractères sexuels dans les milieux de travail.
- Une recherche, débutée depuis 2020 (UQAM), sonde le milieu de la culture et des communications en matière de harcèlement et de violence sexuelle. Nous sommes à la recherche de gens du milieu pour enrichir la perspective et avoir un nombre significatif de témoignages. Que ce soit une victime, un témoin ou un décideur, les chercheures sont preneuses de récits.
- Le collectif du 8 mars rencontrera la ministre responsable de la condition féminine, Martine Biron, le 13 février prochain. Nathalie Arguin y sera.
- Mai-Juin, ce sera la période de maraudage dans le domaine de la construction. Nous faisons le souhait que toutes les femmes dans la construction soient syndiquées CSN. Un forum des femmes se tiendra le 27 février 2024 à la CSN (1601 Delorimier). La discrimination, le harcèlement et l’intimidation (thème principal du Forum). Difficile conciliation travail/famille. Comme elles sont 3.64% de représentativité, elles dénoncent peu les injustices. Caroline Sennevile et autres invités seront de la partie. Les femmes en construction sont invitées à s’inscrire sur le lien de la fédération.
Réseau des Femmes des Laurentides le 25 janvier 2024
- En matinée, on travaille en groupe afin de « valider » outiller, donner des outputs sur la théorie du changement appliquée au RFL. En gros, il y a une restructuration en vue d’être + efficace dans la plaidoirie des enjeux féministes et avoir plus d’impacts auprès des élu-es. On change la façon d’aller chercher des sous. Auparavant, le RFL fonctionnait par projet à l’aide d’enveloppes bien ciblées. La demande de subventions prenait beaucoup de temps et faisait en sorte que les sujets pouvaient être éparpillés. Le changement est d’être plus autonome pour véritablement mener son propre agenda avec les ressources humaines disponibles (Actuellement, Isabelle Thibault assume seule la coordination).
- Tour de table des groupes de femmes. Rachelle, de l’Ombrelle, souligne que leur maison est aux prises avec la problématique du manque de logements. Que les travailleuses doivent répondre à beaucoup d’appels qui ne correspondent pas à leur mission première car il n’y a pas de violence conjugale. J’y apprends que certaines maisons ont aménagé une chambre à cet effet (2 missions) mais ce n’est pas le cas de l’Ombrelle.
- On y parle de l’itinérance. On y décline les endroits de référence dans la région. (Dossier entraide)
- Centre le Phénix (St-Jérôme) (12 personnes)
531, rue Labelle
Saint-Jérôme (Québec) J7Z 5L8
Numéro général : 450 848-4816
Centre de soir (Ste-Agathe)
La hutte (St-Jérôme)
Deux-Montagnes
Le paravant (pointe-calumet)
Centre d’hébergement mixte Mirabel (9 personnes)
Voilà ce qui fait le tour de mon rapport.
[1] Il y a un équivalent au Canada qui fait une marche depuis 1998. Canadian Coalition life.
Il reste des billets pour la conférence de Nathalie Simard!
Des bijoux dans vos journaux
Mettez le conseil central dans la boucle lorsque vous publiez vos journaux syndicaux. Nous aimons vous lire. Nous vous soumettons, dans ce mensuel, deux textes qui ont retenu notre attention. Le premier en condition féminine écrit par Nadia Charlebois qui travaille à l’usine Orica. Le second, en faveur de la liberté académique, rédigé par Nicolas Harvey, du syndicat des chargéEs de cours de l’UQO. Vos luttes sont les nôtres. Bonne lecture!
L’égalité en usine
Dans le cadre de mes fonctions en tant que responsable du comité féminin syndical, j’ai reçu un appel d’une personne syndiquée qui m’a fait part d’un événement survenu au sein de l’entreprise. Après discussion, nous en sommes venues à la conclusion : de tels agissements ne peuvent passer sous silence.
Voici les faits.
Lors du temps d’arrêt de production de l’été dernier, dans le 15%, quelques femmes ont été attribuées à travailler au département de l’Expédition. Croyez-le ou non, elles ont été refusées, car la superviseure ne voulait pas avoir de femmes durant ce temps. Des blessures pourraient subvenir aux genoux et au dos a-t-elle déclarée. La superviseure avait mentionné aux employées syndiquées, que durant l’arrêt de travail, il n’y avait pas vraiment rien de prévu, qu’elle ne savait pas exactement ce qu’elle leur ferait faire, vu qu’il y avait un minimum de travail. Le tout a été rapporté aux employées syndiquées supposé être en poste pour ce temps à l’expédition, par la haute direction en place cette semaine-là. D’un point de vue un peu à l’extérieur, je ne crois pas qu’il soit à la superviseure de décider qui peut effectuer le travail. À ce que nous sachions, L’INTÉGRALITÉ des postes sont ouverts à tous et à TOUTES. Nous ne sommes plus dans les années 50, où les femmes étaient pénalisées. Ce travail physique peut également être fait par des femmes.
Si ce département est pour les hommes, pourquoi la gestion féminine est-elle mise de l’avant tant sur le plan de la supervision que sur le plan de la direction?
Ce que nous déplorons, c’est que cette décision fut supportée par la haute direction masculine et FÉMININE. Je crois sincèrement que nul ne peut décider pour soit ce que nous pouvons accomplir car chacune de nous connaissons nos forces et nos faiblesses. Nul besoin d’une tierce superviseure pour nous le rappeler.
En conclusion, les faits m’ont été mentionnés et je suis honorée d’être la porte-parole pour relater les circonstances. La personne voulait que le message soit clair : NOUS SOMMES SEULES REPONSABLES DE NOS CHOIX.
Je vous rappelle qu’il est primordial de rapporter tout incident impliquant l’inégalité entre hommes et femmes. Nous sommes là pour vous en tout temps.
N’instrumentalisons pas la liberté académique
22 Jan 2024
Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) est, depuis longtemps, engagé pour défendre la liberté académique. Le SCCC-UQO a notamment publié deux mémoires afin de protéger ce droit.
La semaine dernière, nous apprenions que le gouvernement du Québec a bloqué la nomination d’une professeure, Denise Helly, au Conseil d’administration de l’Institut national de recherche scientifique (INRS). Il semblerait que ses travaux sur l’islamophobie et le racisme systémique étaient la motivation de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, afin d’utiliser son pouvoir discrétionnaire.
Or, Denise Helly avait été élue par le corps professoral de l’INRS. Nous croyons que les personnes désignées par les personnes chargées de cours, étudiantes et professeures ne devraient pas devoir être validées par le Conseil des ministres. Il en va de l’autonomie de l’institution et du principe de cogestion. C’est une des raisons pour lesquelles nous réclamons, depuis longtemps, la réouverture de la Loi sur l’Université du Québec.
L’usage du pouvoir discrétionnaire de la ministre va également à l’encontre des visées de la Loi sur la liberté académique en milieu universitaire. En effet, cette Loi devait protéger contre la censure institutionnelle et l’autocensure. Or, la ministre Déry semble avoir agi afin de censurer une professeure dont les travaux n’étaient pas en adéquation avec le programme de la CAQ.
Il est temps de sortir le débat de la liberté académique de la dichotomie woke/anti-woke. Les cas d’entraves de la liberté académique que nous voyons quotidiennement concernent davantage le droit de critiquer son institution ainsi que la liberté de choisir ses outils pédagogiques, incluant les modes d’évaluations. Ces questions sont trop importantes pour se laisser distraire par ces manœuvres!
2e édition de la campagne Marche-don, Cours-don
Le Conseil central des Laurentides, est ravi de lancer la deuxième édition de la campagne Marche-don, Cours-don au profit du Camp Vol d’été Leucan-CSN, qui se déroulera simultanément dans toutes les régions du Québec le 17 mars 2024. Cette année, pour plus de dynamisme et de plaisir, cette activité sportive hivernale se tiendra à compter de 10 h au:
→ Domaine Saint-Bernard : 539 Chemin St-Bernard, Mont-Tremblant
Cet événement se veut familial et festif. Des activités sont prévues tout au long de la journée, des collations et un dîner seront fournis. Apportez simplement votre bouteille d’eau réutilisable. Si vous ne participez pas à la marche ou à la course, vous êtes les bienvenus pour venir nous encourager avec votre famille. Si vous envisagez venir nous encourager, une inscription est nécessaire pour vous prévaloir d’un lunch. Pour se faire, envoyez un simple message à nathalie.durand@csn.qc.ca avant le
7 mars 2024.
En équipe, dépassez-vous pour aider des centaines de familles dont l’enfant est atteint de cancer à travers le Québec. Formez une équipe de 4 à 7 personnes et, ensemble, amassez un montant minimum de 500 $ en dons pour le Camp Vol d’été Leucan-CSN dans l’un des deux volets :
- 50 km de marche à relais
- 100 km de course à relais
Les personnes désirant relever le défi peuvent déjà s’inscrire via le formulaire en ligne.
Vous pouvez également soutenir l’équipe du Conseil central des Laurentides en faisant un don à l’équipe « Les tout-petits » en suivant le lien suivant : http://www.webleucan.com/lestouspetits
Le mouvement CSN compte sur votre engagement pour dépasser les
135 000 $ amassés lors de la première édition !
Note : En cas de mauvais temps, l’activité sera reportée au 24 mars 2024 et vous serez informés en conséquence.
Vous avez des idées de texte? Des sujets à proposer? Communiquez avec judith.trudeau@csn.qc.ca
Prenez soin de vous, on se retrouve en Assemblée générale en mars prochain.
L’exécutif du Conseil central des Laurentides