Quand tout va trop vite…

Les Laurentides au 67e Congrès de la CSN

Tout va si vite que ce présent mensuel regroupe les mois d’avril et de mai. Rencontre de Front Commun, grève et règlement pour les avocat-es de l’Aide juridique, formations (données et reçues), rencontre socio-politique sur le logement social suivie d’une manifestation pour réclamer davantage de logements sociaux, Assemblée générale à Mont-Laurier, rencontre Réso-Relais, colloque sur la violence conjugale et familiale et finalement, 67ième Congrès de la CSN. Disons que l’on ne s’est pas ennuyé 😉

Simon Chavarie

COMPTE-RENDU de la Rencontre du Front Commun, Plus de 2000 camarades étaient présents à Québec le 30 mars dernier lors du grand rassemblement du Front commun visant à souligner l’échéance des conventions collectives de plus de 420 000 travailleuses et travailleurs du secteur public. Le lendemain, les délégations de la CSN étaient réunies afin de lancer les consultations des syndicats sur l’intensification des moyens de pression. En Bref, deux journées au cours desquelles le message au gouvernement fut clair : ça va faire le niaisage! Sur le rassemblement du Front commun du jeudi, trois moments forts méritent d’être soulignés. De la grande visite, premièrement, de Laura Walton (SCFP secteur scolaire), venue raconter la formidable leçon de solidarité, de mobilisation et de détermination des employé.es du secteur du soutien scolaire ontarien qui ont triomphé de l’ignoble attitude du gouvernement Ford en Ontario et de sa volonté d’imposer ses offres par décret! Ensuite, sur l’heure du dîner, tout ce beau monde est sorti encercler l’Assemblée nationale afin de se faire entendre. Finalement, une mention toute spéciale aux délégué.es du plancher qui ont pris le micro cette journée-là, et qui y sont allé d’interventions bien senties, toujours émouvantes, motivantes et emportées! Outre ces faits saillants, une mention honorable aux ateliers qui ont permis à tout le monde, toutes centrales confondues, d’échanger sur diverses questions comme la mobilisation. Le lendemain, les quatre fédérations (FEESP, FNEEQ, FP et FSSS) CSN du secteur public se rencontraient afin de discuter de l’intensification des moyens de pression. Au menu, état des lieux de la négo et rejet unanime du dernier dépôt du conseil du trésor, le tout encore ponctué d’interventions pas piquées des vers! En après-midi, les quatre fédérations ont unanimement lancé le processus de consultation des syndicats sur l’intensification des moyens de pressions, en cours jusqu’au 12 mai.

Simon Chavarie

Professeur d'Histoire , Cégep de Saint-Jérôme

Presque 2 mois après cette rencontre du Front commun, nous avons manifesté, le 29 mai dernier, tous ensemble, CSN, CSQ, FTQ et APTS dans les Laurentides.

Un immense merci à Danick Boudreau pour les photos ci dessous.

Grève des avocat-es de l’aide juridique

Parfois les batailles sont longues et en un mois, tout se place. C’est le cas de la lutte des avocat-es de l’Aide juridique qui réclamaient la parité avec les avocats de la Couronne. Le 6 avril dernier, ils sortaient pour une première journée de grève au local. Puis, ils se sont déplacés au national paralysant les services d’une grande partie du Québec. Le 24 avril, une entente de principe était présentée aux membres. Le 25 avril, on annonçait le règlement. Bravo à vous pour cette belle bataille!

Transfert de contenu pour donner la formation “Initiation à la santé et sécurité du travail

Pour les Laurentides, nous aurons la chance d’avoir l’expertise de Jean-François Dion, du syndicat d’Orica. Ici, on décante après une grosse journée de théorie.

Sous le même thème de la formation, saluons les nouveaux formé-es d’exécutif 1, formation qui s’est donnée au Conseil central des Laurentides les 24-25 et 26 mai derniers.

26 avril, rencontre sociopolitique sous le thème du logement social

Image bien réelle, malheureusement, d’un appartement à 800$/mois à Sainte-Thérèse.

Vous avez raté l’événement sur le logement social? Rattrapez-vous en écoutant la superbe vidéo explicative mettant en vedette Jessie Poulette, Directrice des OSBL en habitation pour les Laurentides, Laval et Lanaudière

Manifestation à Sainte-Agathe-des-Monts, devant le bureau de la ministre responsable de l’habitation, France-Élaine Duranceau, en compagnie du FRAPRU pour réclamer davantage de logements sociaux.

Le FRAPRU manifeste devant le bureau de France-Élaine Duranceau dans les Laurentides

Sainte-Agathe-des-Monts, le 12 mai 2023 – C’est sous le thème « Sortez de vos châteaux. On veut des logements sociaux », que plus de 300 personnes manifestent avec le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) jusqu’au bureau de circonscription de la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, à Sainte-Agathe-des-Monts. Venues notamment de Montréal, Joliette, Trois-Rivières, Québec, Longueuil, Châteauguay, Beauharnois, Gatineau, Sorel-Tracy, Sainte-Adèle, Saint-Jérôme et Sainte-Agathe-des-Monts, elles urgent la ministre et son gouvernement de faire preuve de davantage de sensibilité à l’égard des ménages mal-logés et de faire ce qu’il faut pour financer le logement social à la hauteur des besoins. Selon le FRAPRU, la ministre n’a qu’à regarder la situation à Sainte-Agathe-des-Monts si elle veut prendre la mesure des crises du logement qui affectent le Québec et les Laurentides. Véronique Laflamme, la porte-parole du FRAPRU précise que, selon le recensement canadien de 2021, plus du tiers des ménages locataires de cette agglomération de recensement doivent consacrer plus que la norme de 30 % de leur revenu au logement. « Chez les ménages gagnant moins de 30 000 $ par année, cette proportion monte à 73,2 % », ajoute-t-elle. Dans la région métropolitaine de Montréal, 231 555 ménages locataires sont dans cette situation. S’ils représentent 27,6 % de l’ensemble des ménages locataires montréalais, ce pourcentage passe à 72,4 % pour ceux ayant des revenus annuels inférieurs à 30 000 $. Selon la porte-parole, « le nombre de ménages en difficulté est probablement encore plus grand aujourd’hui ». Elle en veut pour preuve le loyer moyen qui, à Sainte-Agathe-des-Monts, est passé de 701 $ par mois en 2020, à 889 $ en 2022, une hausse de 26,8 % en deux ans. Dans la région métropolitaine de Montréal, le loyer mensuel moyen atteint maintenant 998 $, soit 12,0 % de plus en deux ans. Le FRAPRU note par ailleurs que plusieurs villes des Laurentides vivent une sérieuse pénurie de logements locatifs dont les locataires vulnérables font durement les frais comme en sont témoins plusieurs organismes communautaires des Laurentides dont L’Écluse des Laurentides et la maison d’hébergement L’ombre-Elle dont des représentantes ont pris la parole au terme de la manifestation. Le taux de logements inoccupés, qui devrait être à 3,0 % pour que le marché soit considéré comme équilibré, est de 0,9 % à Lachute, de 0,8 % à Sainte-Agathe-des-Monts, de 0,7 % à Saint-Jérôme, de 0,5% à Sainte-Thérèse, de 0,4 % à Sainte-Adèle, de 0,3 % à Saint-Sauveur et est carrément de 0 % à Sainte-Sophie. « Ça annonce un 1er juillet toujours plus difficile », prévoit Véronique Laflamme, en rappelant que, par le passé, les ménages sans logis ont souvent été laissés à eux-mêmes dans les Laurentides, contribuant à la hausse de l’itinérance visible et cachée. De l’action réclamée Selon le FRAPRU, le gouvernement Legault doit cesser d’abandonner les locataires à leur sort dans un contexte de crise du logement qui ne cesse de se creuser et prendre les mesures qui s’imposent pour faire respecter le droit à un logement décent. À son avis, cela passe par un renforcement significatif des protections légales des locataires et par le financement d’un nombre beaucoup plus grand de logements sociaux. À peine 1022 de ces logements ont été finalisés dans tout le Québec du 1er avril 2022 au 28 février 2023, dont 40 seulement dans les Laurentides. « C’est scandaleux considérant l’ampleur et l’urgence des besoins. Ça en prendrait au moins dix fois plus à chaque année », dénonce Véronique Laflamme. Le dernier budget ne prévoyait le financement que de 1500 nouveaux logements abordables dont le tiers a été réservé aux promoteurs privés. Le regroupement de défense du droit au logement déplore que jamais si peu de nouveaux logements sociaux n’ont été programmés en 25 ans que depuis l’arrivée au pouvoir de la CAQ alors qu’il faudrait augmenter significativement la part qu’ils occupent sur le parc locatif pour sortir durablement de la crise. Le FRAPRU et ses membres déplorent que, suite à l’abandon annoncé du programme AccèsLogis par la ministre Duranceau, le Québec se retrouve sans programme complet spécifiquement destiné au logement social et qu’il est impossible depuis des mois de déposer de nouveaux projets dans un tel programme, dans un contexte de crise du logement sans précédent, dans l’histoire moderne de la province. C’est pourquoi le FRAPRU demande à Québec de rectifier le tir au plus vite et d’annoncer des investissements supplémentaires immédiats afin de permettre à des offices municipaux, à des organismes sans but lucratif et à des coopératives d’habitation de concevoir, voire de réaliser leurs projets. Selon lui, la manière la plus rapide de faire lever de terre ces projets en l’absence d’un autre programme structurant dédié au logement social, serait d’apporter les améliorations attendues depuis si longtemps à AccèsLogis.

-30-

Pour informations et demandes d’entrevues Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU : 418 956-3403 (cellulaire)

Une Assemblée Générale à Mont-Laurier le 28 avril dernier

De la belle visite de l’exécutif de la CSN (en tournée précongrès lors de notre AG). À noter que lors du dernier CongrèsCaroline Senneville a été réélue au poste de présidence, Katia Lelièvre, réélue au poste de 3ième vice-présidence et que Yvan Duceppe a été réélu au poste de trésorier. Bravo aux élu-es!

Assemblée qui a été ponctuée par une mise à jour par vos représentants à la syndicalisation (Martin Richer et Renaud Ledoux (photo 1)), par la conférence de Louis Bégin (Photo 2) (Président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM) sur l’importance de la protection du caribou forestier et plus généralement, de la forêt en contexte manufacturier, et par la mise à jour des tristes données des travailleurs morts en contexte de travail. (Rappelons-nous que le 28 avril est une date de commémoration pour les accidenté-es et mort-es lors de prestation de travail.)

Vous connaissez des gens non-syndiqués? vous entendez des histoires d’horreurs sur des conditions de travail? contactez :

Derrière chaque statistique, se cache une famille endeuillée

Le 28 avril est une journée de commémoration pour les gens qui sont morts par accident de travail ou lié à une maladie professionnelle. 216 est le nombre des mortalités au Québec liées au travail pour l’année 2022, un chiffre en hausse depuis 2020 (173 en 2020) et (207 en 2021). (Données de la CNESST)

Dans les Laurentides, nous regrettons 7 personnes qui nous ont quitté par accident et 9 décès liés à une maladie professionnelle.

La santé et la sécurité, on ne le dira jamais assez, c’est l’histoire de tous et toutes! 

Du 9 au 11 mai dernier, avait lieu à Mont-Laurier, un colloque sur la violence conjugale et familiale. 1250 personnes se sont inscrites à ce colloque. Cet événement a été possible grâce à une entente entre l’UQAT, la table de concertation sur les violence conjugale, familiale et sexuelle, la MRC Antoine-Labelle et le CISSS des Laurentides.

184 femmes ont été victimes de féminicide au Canada en 2022. C’est une femme qui meurt aux 2 jours dans notre pays dit “civilisé”. Oui, l’effet de la pandémie, bien sûr. Mais pendant ces 3 jours, on a décortiqué “le mal” de cette supériorité masculine pouvant aller jusqu’au meurtre. Comme un continuum entre le contrôle coercitif (économique, par exemple.: “On a pas d’argent pour faire cela”), spatial, ex.: (vérification de l’odomètre entre les sorties) temporel (contrôle par texto, chantage, impatience : “T’es où, étais-tu chez ton amant?”) physique (utilisation de la force pour assoir une autorité et créer de la peur), sexuel (obligation, humiliation, mutilation, abus, viol) psychologique (utilisation et manipulation des enfants, humiliation, isolement, dégradation, dépersonnalisation). Si la violence conjugale n’a pas d’orientation sexuelle, pas d’âge, pas de couleur, ni religion ni classe sociale, qu’est-ce qui unit toutes ces relations d’abus? Selon le conférencier Lundy Bancroft, le schéma est simple. Dans l’imaginaire de l’agresseur, la victime (majoritairement des femmes) est associée a des obligations (d’amante, de mère, d’épouse, de concubine…) alors que l’agresseur a des droits. C’est ce déséquilibre dans une relation de couple qui est au coeur de tous les cas de violence domestique. Femmes immigrantes, femmes ayant un visa temporaire, femmes parrainées par leur mari violent, femmes ne parlant pas le français, femmes religieuses, femmes handicapées, femmes autochtones, femmes avec des troubles cranio-cérébraux (avez-vous déjà pensé à comment ces femmes arrivent à se reprendre en main avec ce handicap permanent?) femmes trans : nous avons été sensibilisés à ces particularités au sein d’une relation de couple où il y a domination. À travers l’horreur de la violence, il a aussi été question des avancées législatives au Québec et au Canada (mentionnons les tribunaux spécialisés au Québec et la loi Ambrose au Canada qui stipule que les juges doivent être sensibilisés et formés pour traiter de cas de violence conjugale). Au niveau juridique, une ressource a vu le jour au Québec. Une ligne de services juridiques est offerte pour les victimes de violence conjugale.

1-833-Rebâtir

Cette ligne rend possible une consultation juridique gratuite jusqu’à concurrence de 4 heures. Les heures de disponibilité sont entre 8h30 et 16h30. Le service est confidentiel. Il permet de mieux cerner les besoins des victimes en termes de droits (droit civil, droit au logement, droit de la famille, droit administratif) 19 avocats font partie de ce projet. Et ils travaillent en collaboration avec les Calacs, des psychoéducateurs, des travailleurs sociaux, des policiers… Chaque expertise peut être sollicitée pour répondre aux questions des victimes. Enrichissant ce colloque et permettant le réseautage. Organisé de main de maître, stimulant. Et une découverte…l’histoire de la chanteuse Laurence Jalbert. Un témoignage touchant et un spectacle inspiré. Gageons qu’elle sera approchée lors d’un 8 mars près de chez nous…

67e Congrès CSN

Coucouroucuicui à vous tous, Dernièrement, j’ai eu la chance de participer au 67e Congrès de la CSN en tant que délégué. C’est une énorme bouffée de solidarité qui volait au-dessus de nos têtes et ça fait du bien. Nous avons eu le privilège de voir les combats que les syndicats ont menés et surtout  remportés grâce à l’appui de la CSN. Grâce à cette rétrospective, nous savons que nous pouvons compter les uns sur les autres dans nos luttes respectives. Ce fut une très bonne idée de faire des ateliers en plus petits groupes, ça nous a permis à tous de pouvoir nous exprimer sur les différents sujets qui étaient proposés et surtout, très agréables de se faire entendre et écouter. J’aurai aimé avoir plus d’activités interactives sur les heures de pause et dîner, cela nous aura amené à faire plus  connaissance avec les autres syndicats et ainsi nous pousser à tisser des liens solides dans nos combats futurs. Il faut bien se le dire, nos combats ne seront jamais complètement finis. Il va être très important de trouver les moyens et le temps de promouvoir l’objectif du front commun auprès de nos membres. L’enjeu est grandissant, la communication et la mobilisation sont nos meilleures armes. Les médias ont tellement de portée aujourd’hui qu’il serait fou de s’en passer. Nous allons devoir vulgariser l’impact des différentes décisions qui vont être prises par les gouvernements dans notre futur. Le 67e Congrès de la CSN a été un porteur d’espoir et d’amour! Rock ‘n’ Roll! 🤘    
Martin Lachance

SEMB-SAQ

Pouvoir maintenant … et pour longtemps

Un congrès qui marquera mon expérience syndical. Avec les années qui passent, je crois que c’est mon 3 ième congrès comme officier syndical. Les 100 de la CSN avec un exécutif solide, rempli d’expérience et énergique qui sait être contagieux pour mobiliser les troupes. Tous les combats lors des Fronts commun ont été exposé sous forme  historique et éducative fut une belle prise de conscience. J’ai eu la chance de mettre la main sur un bouquin ‘’Le Québec à l’ouvrage ( 100 ans en 100 photos ).Comme disait un certain Pierre Falardeau :“ pour savoir par où aller faut savoir par où on est passé. Je proviens d’une famille politisée et où les valeurs syndicales faisaient partie de nos discussions familiales. Je me rappelle placer les chaises avant une instance du parti Québécois dans les années 80 où j’étais pas très vieux (ça me rajeunit pas). Je me rappelle aussi voir mon oncle Nelson passer à la maison et me donner quelques collants … de la CSN car lui à l’époque était conseillé au conseil central de Montréal et travaillait de très près avec monsieur Michel Chartrand. Donc je peux vous dire que ma fibre syndicale est née très jeune et de voir une telle relève à la CSN me réchauffe le cœur car tout le monde le sait ; le syndicalisme n’est pas toujours facile.

 

Pour revenir au congrès, j’ai adoré la formule de plénière en petit groupe ce qui donne l’avantage d’entendre les plus timides du groupe. Les échanges sur le rapport de force et la transformation et la protection des emplois ont été enrichissants. J’ai eu la chance d’avoir dans mon atelier le président de la fonderie Horne qui en avait long à dire au sujet de la protection des emplois. Un cri du cœur en lien avec la pollution que cette fonderie de cuivre peut faire et la protection des emplois des travailleurs de son usine. Il y a toujours deux cotés à une médaille donc celui de protéger notre belle planète bleue et protéger nos emplois au Québec.  Car cette usine pourrait par exemple être transférée en Chine mais on se comprend que c’est la même terre. Chacun nos combats comme certain disent.

 

La semaine au congrès s’est prolongée avec le fameux budget … qu’on ne peut pas s’en sauver à chaque fois. Par contre c’est la première fois que je vois une ovation à un trésorier ! Et je peux vous dire qu’il y en a eu plusieurs lors de ce congrès et pas seulement au camarade Yvan Duceppe mais pratiquement à tout l’exécutif de la CSN. Comme à chaque congrès on parle aussi d’élection et seulement Caroline Senneville était en élection car tous les autres ont été élus par acclamation. Donc Nathalie Arguin reconduit son mandat au secrétariat, Yvan Duceppe trésorerie, François Enault 1 vice-président, David Bergeron-cyr 2 vice-président et Katia Lelièvre 3 vice-présidente. Le suspense c’est prolongé lors de la dernière journée du congrès pour nous annoncer que Caroline Senneville revenait pour un autre mandat à la présidence.

Une mention honorable au travailleur Olymel qui ont vu leur shop fermer après de nombreux combats et sacrifices de leurs conditions de travail. Mais malheureusement tout se termine bientôt. Une question privilège de leur président a été emmené pour aider les travailleurs étrangers à pouvoir travailler ailleurs lors de la fermeture de l’usine. Plusieurs de ces travailleurs sont établis ici et de ce que j’ai compris ; leur permis de travail est uni latéral et ne peuvent pas travailler ailleurs. Vous imaginez ce drame pour ces travailleurs étrangers. Donc la CSN demande au gouvernement d’ouvrir les permis de travail pour qu’ils puissent travailler dans une autre usine d’abatage de la région. Émotif et combattant sont les deux mots de ce conflit qui ne se termine malheureusement pas comme l’on le voudrait.

 

Je termine cette semaine de congrès avec le sentiment profond que la CSN est la centrale qui me représente le mieux et je serai de tous les combats !

 

Solidarité et longue vie à la CSN … pour un 100 ans de plus 😉

 

Danick Boudreau un  jeune vieux  militant qui accumule les cheveux gris de combat en combat.

 

Danick Boudreau

Vice-président prévention équipe centre (Laurentides), STTLSSS-CSN

En vrac

On est avec vous la gang d’Orica en négociation!

Je suis très heureuse de recevoir un généreux don de produits hygiéniques qui seront remis à des organismes communautaires ici dans Les Laurentides; Un grand merci aux donateurs.
Louise Filion

secrétaire régionale et responsable du comité de la condition féminine, STT-LSSS

Vous avez des idées d’articles? Écrivez à Judith.trudeau@csn.qc.ca
On se retrouve en juin.
Votre exécutif du CCSNL